Varadero 125 : La mini Transalp ( essai )

Interressant. Combien a t'elle de kilometres aujourd'hui ?

DiBingo a écrit:

Interressant. Combien a t'elle de kilometres aujourd'hui ?

Elle est en fin de rodage .... 62 000 kms.

Petit Mono a écrit:

Au final, un simple changement des joints de queues de soupapes, un glaçage des cylindres et, tant qu’à avoir ouvert le moteur, des segments neufs, ceux en place étant un peu usés et le vaillant V-twin a retrouvé le plaisir de rouler, ses propriétaires aussi !

Déglaçage plutôt.

Costaud le p'tit varadero!

Vétouine a écrit:

Déglaçage plutôt.

Avec les chaleurs actuelles, je préfère un petit glaçage .......

Vétouine a écrit:

Costaud le p'tit varadero!

C'est vrai, surtout quand tu réalises qu'il tourne toujours entre 9 et 12 000 t/mn, sans consommer une goutte d'huile entre les vidanges, sans jamais chauffer, même au fin fond de la Jordanie.

Le prix est élevé, mais tu comprends pourquoi quand tu vois comment il vieillit bien.

Je sais que certains ont dépassé les 100 000 kms.

C'est en effet assez étonnant de la part d'une 125 d'atteindre autant de kilometres.
Il éxiste des kits en vente sur internet pour obtenir 25 ch de la Varadéro.

On sait très bien que Honda se garde de la marge en puissance.
C'est non seulement pour se plier aux lois en vigueur mais aussi pour des questions de polution.

Une Ntv avec ses tous petits 60 cv à peine, est capable d'atteindre 300M kms.
Elle pourrait très bien faire 80 ch et n'atteindre que 200M kms.
Qui s'en plaindrait ?

DiBingo a écrit:

C'est en effet assez étonnant de la part d'une 125 d'atteindre autant de kilometres.

Pas tant que ça. Mon 125 CG culbuté et refroidi par air, je l'avais emmené à 105 000 kms avec des virées difficiles pour lui en Tunisie, Algérie et Maroc. Donné ensuite à un ami qui lui a mis 15 000 kms de plus, puis à un autre ami qui s'en est bien servi. Il a maintenant 30 ans, il roule toujours!










Je crois tout simplement que Honda a toujours, à de rares exceptions près, conçu et construit des motos de grande qualité.

J'ai ainsi pu voyager l'esprit serein, dans quelques pays éloignés, sans avoir à me préoccuper de mes montures.

J'ai en tête des étapes au cours desquelles j'ai demandé beaucoup trop à mes motos, parce que les circonstances l'exigeaient, avec la peur au ventre parce que j’étais persuadé que j’allais les casser …. Et que rien ne se passait.

Par exemple, une journée de folie avec la VTE sur une piste algérienne, avec des températures extrêmes, un ventilateur qui se déclenchait et ne s’arrêtait plus et, malgré cela, l’aiguille qui finissait par monter inexorablement vers la zone rouge ; à ce moment, je coupais le moteur, attendait suffisamment pour repartir jusqu’à ce que le manège recommence, et ceci toute la journée. A cela, s’ajoutaient les ensablements et je devais solliciter le pauvre embrayage pour nous sortir de là. Non seulement la moto n’a pas cassé, mais elle nous a ramenés en France pour se voir installer un side-car de 100 kgs dans la foulée, après un simple nettoyage et une vidange. Du béton, cette moto !

En effet mon poto, Honda c'est du solide !

ça n'enlève en rien le fait que le constructeur se laisse une marge de solidité en
réduisant la puissance de ses moteurs.

Le VTE en est un parfait exemple. Pour la varadero, je n'en sais honnetement rien.
Je sais juste qu'aux environs de 30M kms, sur un 125 faut généralement changer la segmentation. (sans parler du reste)

Tout est une question de régime soumis.
Par exemple, mon pote qui a une V125 et qui ne fait que de l'autoroute plein pot, doit changer beaucoup de pièces à 40M kms.

Meme si les conditions sont difficiles au Maroc, il n'est pas question d'utiliser les haut-régimes en permanence.
Suffit que le moteur supporte la charge et la chaleur.

D'ailleurs, à ce propos....
Je suis très épaté par le fait d'emmener un VTe dans le désert !
C'est dèja un engin qui a tendance à la chauffe en parcours urbain ! (ou montagneux)

Alors au Maroc...... pauvre moto. Faut vraiment avoir des c....lles.

Quoi qu'il en soit, y'a largement possiblité d'etre bluffé par ces motos.
C'est increvable !

NB : Sincèrement, je suis très heureux de t'avoir parmis nous sur le forum.
Un aventurier est pour moi une chose extraordinaire, vu que je ne sorts jamais du pays.

Tes récits et photos sont époustoufflants et mettent en haleine !
Gros respect envers toi amigo !

DiBingo a écrit:

D'ailleurs, à ce propos....
Je suis très épaté par le fait d'emmener un VTe dans le désert !
C'est dèja un engin qui a tendance à la chauffe en parcours urbain ! (ou montagneux)

Alors au Maroc...... pauvre moto.

En fait, c'est dans le sud de l'Algérie que nous sommes allés, dans une région superbe, le Hoggar, au dessus de Tamanrasset. Pour y aller, c'est très simple. Tu sors d'Alger et tu continues tout droit .... pendant 2000 kms



C'est vrai qu'il y avait un brin d'inconscience à partir là-bas, surtout en duo, mais l'envie était tellement forte, au fond de moi, d'aller voir à quoi ressemblait cette région. En plus, elle était quand même préparée, la moto: un bas autour du filtre à air, des soufflets de fourche .... et un bout de pneu de tracteur faisant office de sabot de protection! La totale, quoi!

Encore une fois, B.R.A.V.O !
Mon rêve, partir trois semaines faire la route 66 en moto.

DiBingo a écrit:

En effet mon poto, Honda c'est du solide !

Les motos, oui, mais ceux qui les conduisent ont parfois un petit coup de pompe!

Ben moi j'oserais pas des parcours pareils

Christian, c'est ta pomme sur la photo ou ton pote ?

il a l'air crevé le gars !

DiBingo a écrit:

Christian, c'est ta pomme sur la photo ou ton pote ?

il a l'air crevé le gars !

Oui, c'était moi, après une étape un peu folle entre Arak et In Ekker ( tu situes, je suppose!).

En fait, la route avait été fermée sur 250 kms car elle était détruite et il avait fallu emprunter une piste, d’abord caillouteuse où, même en duo, j’arrivais à rouler sans trop de mal ( à 30 kms/h maximum).







Puis, c’est le sable qui s’était invité avec, à la clef, de nombreux ensablements. A chaque fois, ma passagère devait descendre et je sortais de ces passages sablonneux en faisant hurler le moteur et en sollicitant l’embrayage.

La chaleur est arrivée, très forte. Notre jerrican de secours de 10 litres a crevé sous l’effet des chocs et j’ai eu très peur que la moto prenne feu à ce moment là. Les duvets se sont retrouvés imbibés d’essence et nous les avons étalés par terre. Vu les températures extrêmes, ils ont vite séchés !

Je dois avouer qu’un certain découragement s’est installé et je commençais à douter de la poursuite du voyage.

Heureusement, un groupe de Lyonnais, si je me souviens bien, nous a rattrapés, avec des 600 XLR et deux 4X4. Voyant nos difficultés à affronter la piste, ils ont proposé à Corinne de monter dans le Land Rover et j’ai poursuivi, seul sur la moto, la piste.


Je sais, qu’à partir de là, j’ai mis toute mon énergie pour arriver à In Ekker que nous avons atteint, à la nuit tombée.





Entre la chaleur insupportable, la piste pas vraiment faite pour une 500 VTE et mon inquiétude devant l’aiguille du thermomètre flirtant, voire pénétrant dans la zone rouges, ce fut une étape mémorable dont j’ai un souvenir très précis, 25 ans plus tard.

Lors du repas du soir, avec les Lyonnais, je me sentais dans un état d’épuisement total et, d’ailleurs, je me suis endormi comme une masse sans m’en rendre compte au milieu du groupe.

La photo a été prise juste à mon réveil, après une nuit « récupératrice ».

Deux jours après, nous montions, en compagnie de motards rencontrés au camping de Tamanrasset, jusqu’à l’ermitage du Père de Foucauld ( à 2800 mètres d'altitude), dans les montagnes du Hoggar. Une journée complète pour faire les 80 kms, mais c’était moins pénible car la piste était caillouteuse.




Seule alerte, le moteur de la Honda qui s’est éteint subitement, à moins d’un kilomètre de l’arrivée. En fait, le bas que j’avais mis pour protéger le filtre à air, empêchait le moteur de respirer après avoir été colmaté par les agressions du sable.

Sur cette photo, je viens donc de « tomber en panne » et le motard au guidon, je crois d’une BMW 650 préparée pour le tout terrain, a crevé au même endroit. Le paysage était superbe, à une altitude d’environ 2500 mètres. Le Hoggar est vraiment une magnifique région et je rêve d’y retourner, un jour.





Au retour, mon inquiétude était grande car je n’envisageais pas de faire de nouveau subir l’étape piste à notre moto.

A In Ekker, village abandonné, avec des maisons presqu’entièrement recouvertes par le sable, nous avons rencontré le chef de police avec qui j’ai parlementé des heures durant pour obtenir l’autorisation d’emprunter la route en réparation. Il nous a laissé mariner, un peu sadique sur les bords. A la fin, j’ai joué notre va-tout en lui jetant les clefs de la moto sur son bureau et en lui disant : « Si nous prenons la piste, notre moto va casser ; autant que je vous la donne tout de suite ». Il m’ a regardé, a souri et a donné son accord pour prendre la route !

Pendant les heures d’attente près de ce poste de police, j’avais constaté que les ailettes du radiateur étaient en grande partie colmatées par le sable et je les avais patiemment nettoyées, une par une..

Bref, ce voyage fut tout, sauf ennuyeux !

Je ne connais biensur pas cette région ! c'est très beau en effet !

Je me régale de tes aventures ! surtout n'arretes pas !

D'ailleurs as-tu des photos du village enseveli stp ? je pense que ça doit etre beau aussi.

Et puis pour le jet de clé sur le bureau ! bravo !

On sent là un geste désespéré ! quelle aventure !

Alors ? était-elle pratiquable la route en reconstruction ?

DiBingo a écrit:

D'ailleurs as-tu des photos du village enseveli stp ? je pense que ça doit être beau aussi.

Hélas, non. Je devais être vraiment très fatigué, moi qui adore prendre des photos. L'impression était étrange, avec ces maisons qui disparaissaient peu à peu, envahies par le sable. Je me souviens d'avoir été interpelé par la présence de barbelés, près de l'endroit où nous avions dormi à la belle étoile. Un Algérien m'avait alors appris que des essais de bombe atomique avaient eu lieu dans la région au début des années 60 et que l'endroit était interdit d'accès. J'avais alors supposé que les barbelés étaient un rempart efficace contre les radiations....

Campement à In Ekker


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DiBingo a écrit:

Et puis pour le jet de clé sur le bureau ! bravo !

On sent là un geste désespéré ! quelle aventure !

Ce n'était pas prémédité et cela ressemblait à un coup de poker, mais le gars a du me sentir très déterminé.

DiBingo a écrit:

Alors ? était-elle pratiquable la route en reconstruction ?

Oui, elle était quasiment finie, mais la remontée n'a pas été triste. En effet, la route était régulièrement barrée par des pierres, facilement contournables en moto. Et, elle était refaite par des militaires. Le chef de police, après avoir donné son autorisation, nous a dit de le suivre et il est parti, conduit par son chauffeur, dans un Land Rover. Peu à peu, ils ont accéléré au point d'atteindre des vitesses trop élevées pour moi compte tenu des obstacles présents sur la route et au bord de la route que nous devions emprunter. Ainsi, nous nous sommes retrouvés seuls. Ce qui devait arriver arriva; un militaire, dans un 4X4, nous fit signe de nous arrêter (normal, la route était interdite). Un peu énervé par l'attitude du chef de police, j'ai juste fait un signe au militaire sans m'arrêter .... et il nous a poursuivis, nous a rattrapés et il a de nouveau fallu s'expliquer. Jusqu'à ce qu'il nous laisse repartir.

Quand, enfin, nous sommes arrivés à Arak, le chef de police nous attendait, visiblement satisfait de lui. J’ai préféré ne rien dire et je me suis entendu le remercier de son aide, quand nous l’avons quitté. J’étais tellement heureux d’avoir franchi ce dernier obstacle, sachant qu’il ne nous restait plus que quelques milliers de kilomètres pour arriver chez nous.

Café d'Arak


Il y avait juste une dernière étape un peu particulière, entre In Salah et El Goléa, à savoir 400 kilomètres de goudron un peu cassé. En fait, tous les 100, 200 ou 500 mètres, la route était cassée, « emportée » et il y avait une alternance de bon revêtement et de trous à franchir au pas. Un peu pénible quand cela dure 12 heures, mais, après la piste, c’était du gâteau.


Où l'on voit l'utilité du freinage inboard




[b]Une VTE taillée pour la piste...

Encore de bien belles photos...

Merci petit Mono !

Je me rappelle bien de la sortie de ces freins in board chez Honda. Ils n'ont pas gardé ce système très longtemps je crois. J'ai un pote qui en avait une et qui me disait que ça ne freinait pas terrible. ? Comment tu trouvais ce système ?


Hubert.

bart29 a écrit:

Encore de bien belles photos...

Merci petit Mono !

Je me rappelle bien de la sortie de ces freins in board chez Honda. Ils n'ont pas gardé ce système très longtemps je crois. J'ai un pote qui en avait une et qui me disait que ça ne freinait pas terrible. ? Comment tu trouvais ce système ?


Hubert.

Comme je sortais du 125 CG, je trouvais qu'elle freinait pas mal, cette moto.
Je dois reconnaître que j'ai une conduite coulée et que je n'ai jamais pris mon pied à faire de gros freinages suivis d'une accélération à la sortie du virage.

Je préfère "lire" la route afin d'arriver à la bonne vitesse dans les séries de virages; bref, je ne suis pas ce que l'on appelle un freineur. Mais, à l'époque, le freinage de la VTE était dans une bonne moyenne, dans les essais de la presse moto.

Et, ce que j'ai apprécié avec le freinage inboard, c'était la réaction immédiate sous la pluie, ce qui n'était pas toujours le cas à l'époque et le fait que je n'ai changé de plaquettes qu'à .... 80 000 kilomètres.

Même pour un petit freineur comme moi, c'est assez exceptionnel et cela vient, d'après moi, du système de freinage bien protégé des intempéries diverses.

En comparaison, le freinage de la XLV 750, achetée après la VTE, m'a paru moins performant.

Effectivement,c'était économique ça au moins....coool .
Je pense aussi qu'il était plus performant que celui de la XLV en tout cas !
Mamie ne freine quand même pas terrible,c'est pour cela que j'aimerai bien améliorer le frein arrière .
Je ne suis pas non plus un gros freineur mais je sais par expérience qu'il y a des choses que l'on ne peut malheureusement pas anticiper parfois sur la route et là les "quelques mètres" peuvent être précieux.

Hubert.

Merci Christian ! je me régale de tes récits.

Je ne manque pas non plus d'ajouter à ma collection, chacune de tes photos ou apparait la Vte !

Le frein "inboard" a surtout été abandonné pour une question de coût de fabrication.
Celui de la Vte est assez mordant et les plaquettes durent une éternité.
Le disque est en fonte. Il refroidit mieux que ceux en acier et s'use moins vite.
Le refroidissement par air forcé garantit effectivement un freinage identique quelque soient les
conditions atmosphériques.
Le freinage est assez endurant, dans le sens ou il s'échauffe peu.
M'enfin question puissance, ça suffit tout juste... et que dire du tambour... juste un ralentisseur !

Mais pour la piste, ça doit suffire !

Je remonte ce topic histoire de confirmer la fiabilité et l'agrément du plus petit des V2 Honda : J'en possède une, une "injection" modèle 2016 (la dernière que mon concessionnaire ait réussi à se procurer, début octobre 2016), qui a subit (en toute légalité, permis A et réception à titre isolé aux mines, carte grise en 163cc … Le nom du kit "170" est un poil optimiste) la transformation lui donnant les 8 ch supplémentaires qui vont bien. Bon, pas de raid pour moi, juste nos bonnes vieilles routes de France, mais de fréquentes incursions sur autoroute, pas mal de duo (moi plus ma compagne = pas loin de 200 Kg), 16000 Km en 13 mois (une camionnette effectuant un demi-tour sans prévenir jointe au N° 1 français de l'assurance qui a besoin de 11 semaines pour procéder à l'ouverture d'un dossier sinistres m'en a privé pour trois mois), les révisions scrupuleusement effectuées (au moins pendant les deux années de la garantie, après, on verra, je procéderais peut-être moi même), seuls deux défauts trouvés : un éclairage minable, problème réglé par la mise en place de deux ampoules "LED", et un combiné arrière (non réglable depuis les modèles 2010) trop mou pour le duo (impossible de virer à gauche sans planter la centrale, et à droite, elle frottait souvent), réglé par le montage d'un combiné plus ancien et réglable en pré-contrainte, récupéré sur une épave (moto pliée par son proprio).

En dehors de ça, absolument rien à signaler, notre record est un trek de 650 Km en duo en une journée, 80% de petites routes et 20% d'autoroute et voies expresses, pas perdu une goutte d'huile, la demi douzaine de GC que nous accompagnions n'a du nous attendre à aucun moment, même sur l'autoroute, ou je cruisais à 130 (GPS) sans problème sur le plat, et où mes ralentissement dans les côtes (110-120 selon les montées) étaient compensés par des pointes "au rupteur" (140 GPS) dans les descentes. Bien sûr, sur le plan des sensations, rien à voir avec la Kawa H2 avec laquelle j'ai roulé à la fin des années 70 (volée en octobre 1981), mais très honnêtement, sur le plan du rapport "temps passé à rouler/temps passé en entretien-réglages", la Vara ridiculise la H2, et puis, à 65 ans, j'ai largement revu à la baisse mes ambitions de continental circus, donc, je garde. C'est une machine "plaisir", faite pour rouler sans se casser la tête, et bien sûr, avec seulement 163cc elle ne gagnera jamais le GP des feux rouges, mais même en duo, en tirant les intermédiaires à 11500 - 12000, ses accélérations jusqu'à 80 - 90 sont meilleures que celles de ma voiture (turbo essence de 130 ch pour 1100 Kg), donc besoin de rien de plus pour satisfaire un besoin de ballades sympa.

Bien sûr, en version 15 ch, elle est moins performante, mais elle reste assez attrayante pour qui n'a pas le "A", elle peut tenir indéfiniment à la limite des 12000 tr, et présente même une excellente approche pour préparer le passage au A2.

comme quoi,pas besoin d'une béte gorgée de chevaux pour se faire plaisir

tourist a écrit:

comme quoi,pas besoin d'une béte gorgée de chevaux pour se faire plaisir                                

Effectivement, etpuis dans le contexte actuel, avec ma voiture, ça me fait assez d'une machine à broyer le permis, pas besoin d'une deuxième !

Salut Christian,

En cette période, j'ai pris le temps de lire tes péripéties http://www.motards-en-voyage.com/voyages?start=8

Tu excelles dans l'art de raconter des récits. Comme Manu, je me suis régalé.
Tu m'as mis ce voyage dans l'esprit, pour faire le trajet, depuis Limoges (où j'habite actuellement) jusqu'en Algérie, un jour, si Dieu le veut, en NTV. Quand j'ai une idée en tête

Mon dernier voyage, seul, dans ce pays, était en octobre 2018 (dernière fois en 1999 je crois).
Ma famille est originaire de Tlemcen (170km au sud d'Oran).
Malheureusement une ville reste une ville (et ce qui va avec, si tu vois ce que je veux dire), que ce soit en Algérie, en France, ou ailleurs.
Donc sur un coup de tête, direction le sud, le Sahara (les derniers gens de "valeur" d'après les Algériens eux-mêmes).

Ni voiture, ni moto, ni vélo, train jusqu'à Béchar. Puis bus (et pas nos super bus et nos super routes).  
Je vais jusqu'à Adrar, la porte d'entrée du désert. Je traverse quelques villages, je rencontre des tas de gens qui ont gardé une identité propre, différente du citadin (qui se ressemblent sur tous les continents ).

Les routes se sont améliorées, il y a la 4g (alimentée par le solaire) et surtout la sécurité. J'ai voyagé presque que de nuits et aucun souci. J'ai été logé gracieusement chez des gens, qui avaient plus peur de moi que moi d'eux. Presque 3000km de route. Au retour, 1 semaine d’arrêt forcé  

Pour en venir à ton voyage, quand je le raconte à mes proches, tu as été sacrément courageux, c'était la période des années noires. Très dangereuses. Mais ça en valait le coup, j'en suis sûr. Et abattu des clichés.

Ton récit, tes photos, et surtout tes interrogations m'ont interpellé (et confirmé ma vision).
Notamment sur la place que prend le travail dans nos sociétés et surtout dans nos vies. Nous tournons autour de celui-ci et non l'inverse  

Avec ce qui se passe actuellement, ne serait-ce pas une opportunité, pour revoir notre vision de ce qui nous entoure, porter son regard plus loin, dans une autre direction ?
Certains me disent que c'est bien la première fois qu'ils ont le temps de s'occuper d'eux même. Triste....
La tête dans le guidon, c'est risqué  

Certains, j'en suis sûr, en tireront quelque chose, car dans toute difficulté , il y a certes une facilité, à chacun de trouver laquelle.

Cela peut paraître philosophique, utopique, voire naïf. Mais je pense, non, je crois, que nous sommes au bout du bout d'un modèle qui DOIT disparaître. Il est grand temps de faire son introspection, et de faire des choix courageux. Ce n'est pas facile, de quitter sa "zone de confort", cela demande d'avoir un esprit de voyageur, en se disant que c'est un aller sans retour.
Commencé par voir et faire les choses, comme notre "âme" y aspire et non comme la société le veut, c'est déjà un bon début.

Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout l'achat de ma NTV, de m'être inscrits sur le forum, et d'avoir rencontré (virtuellement) toutes les personnes qui le font vivre.

Merci Christian pour ce partage si enrichissant.
P-S Y aller à deux ça doit être plus marrant, je suppose ?

@ bientôt
Djawed