De retour du Bol d’or

Pour donner le ton, j’ai failli appelé le post : « Le bol d’or, j’en suis revenu ».
Ayant acheté un pack MCTBO (emplacement camping à proximité du circuit, prestations diverses et variées) pensant y passer le week end (« Comme à la belle époque Tuco ? »), j’ai finalement revu mon programme à la baisse en raison d’imprévus familiaux et j’ai bien fait. Arrivée donc le samedi matin vers 11h, départ définitif…. le samedi à 16h30.

Je suis désolé mais ayant connu les Bol d’or d’antan au Castellet, je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec celui-ci qui faisait pale figure au plan de l’organisation, ou plutôt de la sur-organisation.

La course :
Belle bagarre (pour ce que j’en ai vu) quelques gamelles sans gravité. Les zones de dégagement en goudron et pas en sable, davantage faite pour les voitures, ajoutent du suspense lorsque le pilote et sa moto qui viennent de se vautrer, traversent en glissade le virage d’après entre les concurrents en pleine action… c’est la double peine (gamelle + jeu de quille).
Ma plus grande déception c’est le regroupement forcé du public sur la partie droite du circuit (un tiers du parcours environ). Fini l’accès au S de la Verrerie qui faisait tant le spectacle après le départ. Imaginez plutôt : peu après la ligne droite du départ, plus de 40 bécanes arrivent de front ou presque, à + de 250 kmh sur un gauche/droite très serré. Freinages à l’intox, mises sur l’angle sauvages, les reposes pieds des uns chatouillent les casques des autres et dans la seconde qui suit, on renverse le ballet sur l’angle opposé… Spectacle grandiose. Et ben c’est fini ! Inaccessible le S de la Verrerie, on peut le voir de loin, en contrebas et à travers le grillage. Ils ont poussé le truc jusqu’à ne pas mettre de sono dans toute la zone gauche du circuit, histoire de tenir ceux qui iraient s’y installer dans l’ignorance des péripéties de la course. Il faut aller là où on vous dit que c’est bien pour vous, la preuve, c’est la qu’on vous parle !!! Sauf que l’endroit est parfois assez loin de la piste, n’est pas vraiment prévu pour recevoir autant de monde. J’ai vu un spectateur prévoyant se balader avec… un escabeau (il était peut-être venu en side…).

Le reste :
Emplacement dédié pour garer sa moto (loin du circuit) une bonne fois pour toute et basta, le reste à pieds et le Castellet c’est immense.
30 min de queue minimum pour avoir un sandwich aussi cher qu’improbable et dès 16h00 le samedi, pas mal de vendeurs fermaient ayant tout vendu (1h après le départ de la course, mdr)
20 min de queue pour aller aux toilettes si on est bien élevé et qu’on ne veut pas aller n’importe où.
Des points de contrôle parfois peu fournis en personnel, ce qui a donné lieu à des queues interminables à certains accès et parfois à quelques mélées.
Moyenne d’âge du public assez élevée (la mienne et avec les même commentaires), peu de jeunes, ce qui reflète à mon sens le monde de la moto d’aujourd’hui.
Les motos des spectateurs, à 90% des récentes, peu de vieilleries, peu d’excentricité.
L’ambiance générale ? Iso 9001.

Bref à 17h j’étais chez moi et sur Eurosport, magnifiquement filmé, il y avait le Bol D’or.

salut,

je ne suis pas du tout étonné de ton récit, ma femme me bassine pour aller voir une course, ayant comme beaucoup d'entre nous connus le bol, 24, GP il y a quelques années je ne veux pas y aller trop peur d'être pris pour un pigeon et vache à lait.

c'est nous qui vieillissons ou c'est eux qui changent

Je me doutais que ce serait ça.
Donc vu le bataillon de forces de l'ordre qui était déployé dans ce coin pour faire des contrôles, j'ai préféré me faire 1200 bornes en solo dans les haute-alpes et alentours ce weekend là.
Et pour le prix de l'accès au Bol (course + camping), je me suis payé 2 nuits au F1 dans un lit confortable.

salut,

Cyril pour le confort d'un lit F1 faut quand même pas exagéré non plus, 1 planche en bois comme sommier cela n'a jamais été le summum quand même, mais cela dépanne quand même par contre je préfère premier classe ou BB ou autre un tout petit peu plus cher mais les sanitaires sont dans la chambre mais toujours la même planche en bois.

Je trouve les lits des F1 très confortables (pour avoir testé les lits à l'armée)

Cyril74 a écrit:

Je me doutais que ce serait ça.
Donc vu le bataillon de forces de l'ordre qui était déployé dans ce coin pour faire des contrôles, j'ai préféré me faire 1200 bornes en solo dans les haute-alpes et alentours ce weekend là.
Et pour le prix de l'accès au Bol (course + camping), je me suis payé 2 nuits au F1 dans un lit confortable.

1200 bornes dans le week end ?
Bravo !

ben moi aussi je dormais bien dans les lits de l'armée et puis à vingt ans tu dors bien n'importe ou , je me souviens au Mans notre dortoir c'était derrière le musée un peu à l'abris du vent un sac de couchage et le casque en oreiller ben je dormais comme un loir.

quand je peux pas faire autrement et que je ne trouve rien à par un F1 je m'en contente, je dors même si le sommeil à 57 piges n'est plus le même qu'il y a quelques années mais de la à dire que c'est le top moi je dis tu as ce que tu payes et puis 1200 bornes dans le WE tu dors n'importe ou , de toute façon je n'irais pas mettre plus de 50€ pour dormir petit dej compris et le reproche que je fais dans tous ces hôtels c'est le petit déjeuner leur café est vraiment mais vraiment dégueulasse.

Furg a écrit:

Cyril74 a écrit:

Je me doutais que ce serait ça.
Donc vu le bataillon de forces de l'ordre qui était déployé dans ce coin pour faire des contrôles, j'ai préféré me faire 1200 bornes en solo dans les haute-alpes et alentours ce weekend là.
Et pour le prix de l'accès au Bol (course + camping), je me suis payé 2 nuits au F1 dans un lit confortable.

1200 bornes dans le week end ?
Bravo !

C'est mon minimum syndical quand je pars en virée: 400-500 kils par jour de départementales / communales.